Wokisme : le Tartuffe 2.0 est arrivé


Le wokisme est un courant de pensée s’inspirant du courant Black Lives Matters (suite à l’acquittement du meurtrier d’un jeune homme noir, Trayvon Martin, en 2013). Rapidement le mouvement s’est emparé de valeurs habituellement de gauche : lutte contre le racisme et le sexisme, droit des femmes, droits des minorités raciales et LGBTQIA+ . Le mot Woke vient du verbe To Wake qui veut dire « être éveillé » : en somme le brevet de vertu du XXIème siècle.

Certains modes d’actions sont largement discutables, comme la « cancel culture » qui consiste à désigner une personne considérée comme non politiquement correcte à la vindicte numérique. Non seulement cette personne est virtuellement lynchée, mais toute personne qui la soutiendrait se verrait désignée à son tour comme « cible légitime ». L’objectif n’est ni plus ni moins que la mise à mort sociale de la victime, voire plus si celle-ci met fin à ses jours…

Ce mouvement, sachant habilement user des codes de la communication, jouant à la fois sur le conformisme et le besoin de transgression, s’est posé sur la scène médiatique et a donc trouvé de nombreux relais au sein du monde politique.

C’est le cas notamment pour la théorie du genre, avec des cours d’éducation sexuelle pour le moins troublants, puisqu’il s’agit d’expliquer à de très jeunes enfants qu’il est possible qu’ils ne soient pas nés dans le « bon corps », et où, au prétexte de leur donner des connaissances sur la sexualité, on leur explique avec moults détails ce qu’est une éjaculation, une fellation, une sodomie et une relation sexuelle aboutie entre adultes consentants12.

On observe aussi, dans certains pays, des tentatives de transition de sexe chez des adolescents et jusqu’à des enfants de moins de 10 ans, avec des opérations chirurgicales mutilantes et des traitements hormonaux à vie, les rendant définitivement stériles et laissant croire qu’on peut changer de sexe comme de chemise.

On sait parfaitement que ces interventions chirurgicales lourdes ne donneront jamais un utérus et la possibilité d’une grossesse à d’anciens hommes, pas plus que de véritables pénis et des érections avec possibilités de relations sexuelles pleinement épanouissantes à d’anciennes femmes.
Par ailleurs ces interventions sont irréversibles, et on ne connaît pas encore les conséquences des traitement hormonaux sur l’ensemble de la santé de ces personnes au bout de 30 ou 40 ans, voire plus.

Pire encore, dans certains cas, d’anciens hommes trans exigent d’être traités exactement comme des femmes, notamment dans la pratique de certains sports et en matière pénitentiaire, c’est à dire, éventuellement, d’être emprisonnés dans des prisons de femmes. Résultat : de nombreuses agressions physiques des femmes dans ces prisons par d’anciens hommes trans, et en matière sportive, des records féminins pulvérisés par… des hommes, qui s’approprient places et médailles, grâce à une musculature masculine bien souvent acquise avant leur transition.

In fine, un nombre certain d’anciens hommes trans ou en cours de transition se comportent en réalité d’une manière particulièrement violente vis à vis des femmes, et sont tout simplement profondément anti féministes et misogynes.

Il est tout de même étrange de constater que dans le corps médical, certains professionnels entérinent ces pratiques, avec par exemple des gynécologues qui se spécialisent dans les soins médicaux vers les femmes trans (des hommes transitionnés).

Bien évidemment, on peut concevoir que ce type de transitions puissent être décidées par des adultes pleinement conscients des inconvénients, limites et risques qu’ils prennent, et qu’il est souhaitable qu’une tolérance sociale leur permettent de vivre en paix. Pour autant, il est difficilement acceptable qu’on aille faire du prosélytisme auprès d’enfants ou d’adolescents, aisément manipulables, et qui peuvent payer toute leur vie une décision hâtive prise à un moment sensible. On se demande quel est le projet qui pousse la Santé Publique se faire le porte-voix du narcissisme délirant de quelques individus limites, au détriment de l’équilibre d’une génération entière.

S.G.

  1. https://www.lefigaro.fr/actualite-france/ils-ont-accuse-les-enfants-d-etre-transphobes-a-l-ecole-alsacienne-une-conference-sur-les-trans-scandalise-les-parents-20230516 ↩︎
  2. https://www.lejdd.fr/societe/les-loupes-de-leducation-sexuelle-lecole-138963 ↩︎

ReGard Citoyen N° 7 – Lundi 10 Septembre 2023

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