l’Aide à mourir…ou possible suicide assisté !!
Objections de la part de toutes les obédiences
et partis politiques, amendements dans la majorité, changements en commission spéciale…..on en appelle à la raison humaine bafouée ….jusqu’à parler « d’interdiction de donner la mort sans vrais motifs » et de « mort
à la carte » d’un côté, jusqu’à remettre en cause le médical et l’éthique du soin de la part du gouvernement et des députés de l’autre.
Vouloir encore faire passer en force une loi qui parait inutile et déplacée et c’est encore une partie d’aide médicale, que géraient plutôt bien les médecins, qui va disparaître. D’aucuns pensent que les zones grises de la loi actuelle permettent de conserver une part d’intimité devant la multitude de cas mettant en jeu la foi de chacun, des demandes suite à des douleurs insupportables, la volonté des proches. Entre cette future/ex loi et les délires de L. ALEXANDRE (par exemple) qui prétend vivre plusieurs centaines d’années, on maîtriserait la vie et/ou la mort alors que la condition humaine a la spécificité qu’elle ne maîtrise rien.
» L’aide à mourir ou, n’ayons pas peur des mots, bientôt l’euthanasie légalisée ? »
Un peu sortie du chapeau,…
Une nouvelle loi sur la fin de vie pose d’évidents problèmes. D’habitude une loi sert à définir le « cas général » quand le besoin est là (on se souvient que la dernière législation sur des sujets comme la PMA avait déchaîné les passions mais finalement, un certain équilibre avait été retenu); mais dans le cas présent on ne fait que permettre une fin de vie alors que rien médicalement ne le justifie.
Pour illustrer le propos…
deux exemples qui ont défrayé dernièrement la chronique, issus de pays ayant déjà adopté ces formes de loi:
En Belgique, suite à divers traumatismes l’ayant et à un trouble dissociatif de l’Identité, une jeune française de 23 ans, a fait une demande (qui lui a été finalement refusée) pour une fin de vie assistée car sa vie n’était plus supportable.
Au Canada, c’est un homme de 54 ans, allant se retrouver sans logement, a demandé une aide à mourir, qu’un médecin lui aurait accordée. La suite fut une grande campagne de dons lui permettant de renoncer à son projet funeste.
Au nom de qui et de quoi, une vie continue, …
et ne pourrait ni changer ni s’améliorer ; comment un état dont le but premier est de protéger ses citoyens pourrait accéder à ces demandes (souvent désespérées de la part de ceux qui sont « au bout du rouleau ») de négations de vie en ce qu’elle conforte dans une quête de mort non justifiable.
Qu’en est-il également des médecins, les seuls à pouvoir « sédater » les patients en fin de vie pour leur abréger des souffrances inutiles et les assister en soins palliatifs car il ici est question d’autoriser des proches à prodiguer la mort.
Souvenez vous de la fin du film canadien « Les invasions Barbares » (en 2003) ou une personne recevait l’injection fatale à la fin d’une cérémonie en présence de ces proches. Il se savait condamné et ne souhaitait pas vivre la déchéance inévitable mais dans la scène, un vrai contrôle médical apparaissait totalement absent ce qu’ici en France beaucoup n’ont pas compris et ont été choqués, on s’en souvient …une soirée comme une autre !!
Marie de HENZEL… la pionnière des soins palliatifs en France parle même de confusion fondamentale entre le geste létal et un soin, qui ne serait pour elle, qu’une « perversion ». La mort se donne !
L’État ne doit pas intervenir dans la relation… : patient/famille/médecin.
La loi actuelle, dite loi LÉONETTI, l’encadre bien même si elle manque de moyens (encore 21 départements sans soins palliatifs).
Une loi ne doit pas s’immiscer dans ces relations de fin de vie. Après l’autorisation d’un décret sur l’injection létale de RIVOTRIL notamment en EHPAD (souvent sans avertir les familles) durant la crise du COVID, c’est un dévoiement annoncé d’une partie de notre culture intime et personnelle.
Le travail parlementaire est de fait annulé par la dissolution macronienne du 10 Juin 2024 … : (dernière/heure)
La législation française oblige à reprendre tout le travail parlementaire depuis le début (même les avancées suite aux « navettes » Assemblée/Sénat sont annulées).
Tout ça pour çà, dirait l’autre !!
J.A. & S.G.