1 – Nouvelle Calédonie
Encore une bévue de notre gouvernance française sur la tenue d’un référendum et/ou sur la non-anticipation des processus inéluctables des affres et soubresauts de l’indépendance ??
Une chose est sûre, notre gouvernement n’a visiblement rien anticipé non seulement en faisant fi des différentes négociations avec les indépendantistes Kanak commencées en 1988 par M. ROCARD et poursuivies par l’accord de Nouméa en 1998 mais aussi en avalisant les résultats de ce 3éme et DERNIER scrutin prévu, imposé et tenu donc en 2021 malgré le boycott annoncé par la population à tendance indépendantiste (estimée entre 40 et 48 %).
Il eut fallu sagement le reporter (6 à 9 mois demandés, officiellement pour enterrer les morts COVID respectant en cela leur culture) ne serait-ce que pour assurer la paix civile, malgré les avertissements de plusieurs anciens ministres et 1ers ministres (J.M. AYRAULT et M. VALLS notamment), qui alertaient encore très récemment sur les risques du « passage en force ». Celui-ci étant une réforme constitutionnelle de l’île (annulant les dispositions spéciales antérieures) sans négociations avec les dits indépendantistes d’où l’embrasement .
Le moins qu’on puisse dire, en dehors d’un état insurrectionnel et de plusieurs morts, c’est que la situation est loin d’être « nickel » et 35 années de paix viennent donc de voler en éclats, et ce ne sont pas les assurances du ministre de l’intérieur qui vont arranger les choses, d’autant plus que des bruits d’ingérence d’Azerbaïdjan apparaissent d’un coup ? ..sortis du chapeau ? ou d’une attaque informatique russe contre l’île ?
Gageons que le chef de l’État venu « dans l’état d’esprit de calmer les choses » (sic) puisse faire ré engager le dialogue.
2 – Dissolution surprise suite à une cuisante défaite aux Européennes ?
« une grenade dégoupillée dans les jambes des oppositions » dixit Macron le 10 Juin à Oradour s/ Glane !! Son pari: refaire voter les français pendant les vacances en agitant le même chiffon rouge (« des extrêmes ») pour rebattre les cartes sur l’échiquier politique. Le choix d’une stratégie qui peut se retourner contre lui. Concertation Citoyenne ne présentera pas de candidat à cette élection, le premier tour se déroulant le 30 Juin. En dehors de la « bordéllsation du pays », l’élection législative après dissolution est la seule, actuellement qui puisse changer en un scrutin (à deux tours) les orientations du pays.
Pour ne pas laisser d’autres décider à votre place, VOTEZ !