En ce début d’année, il est de bon aloi de souhaiter Santé et Bonheur à chacun d’entre nous. Avec un système de santé de plus en plus affaibli par des décisions purement économiques aux détriments de la qualité, ce vœu de bonne santé devient fondamental. Mais le Bonheur aussi est important, et sa condition première, la Liberté.
La Déclaration Universelle des droits de l’Homme définit avec une simplicité éblouissante le fondement de nos sociétés, voir même de notre humanité. Elle établit que les hommes naissent libres et égaux en droit et possèdent 4 droits naturels et imprescriptibles : Liberté, Propriété, Sûreté, Résistance à l’oppression.
Une liberté mise à mal sous prétexte de sûreté depuis près d’un demi-siècle. Or la sûreté, si elle est la protection contre la violence, est aussi la protection contre un pouvoir arbitraire. Mais la protection contre la violence est prétexte à des lois qui ne font qu’affaiblir la protection contre le pouvoir sans pour autant améliorer celle contre la violence. Des lois sécuritaires de plus en plus dures qui n’ont pour objet que l’identification des coupables et n’ont jamais amélioré la sécurité des citoyens.
Ce mouvement de fond affaiblit non seulement la Liberté mais la Résistance à l’oppression, par un discours entretenant la peur, la désignation de l’ennemi et la division. L’humanité est-elle prête à vivre dans cette peur permanente qui inflige la privation de liberté, bientôt jusqu’à la liberté de penser, réduisant progressivement l’individu à des fonctions primitives de Métro Boulot Dodo ?
Au nom de toute l’équipe de concertation citoyenne, je vous renouvelle mes vœux pour cette 2023ème année grégorienne après J.C.
J.-M. P.